samedi 27 avril 2024

Amine Noua (ASVEL) : vous allez être choqués par ses premières fois…

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Joueur majeur de l’ASVEL depuis son retour dans son club formateur, Amine Noua, avec qui il s’est engagé deux ans après une saison entre Andorre et Strasbourg, l’ailier-fort international français (9 sélections) s’est prêté au jeu des premières fois.

Premier sport

« Mes parents m’ont inscrit presque bébé à la natation jusqu’à mes 10 ans. J’étais comme un poisson dans l’eau (sourire). Cela m’a été bénéfique ».

Premier club

« Tout a commencé à Vénissieux Parilly, le club de chez moi. J’ai ensuite intégré l’ASVEL vers mes 11, 12 ans ».

Premier poste

« Poste 5 (sourire). Avec beaucoup de jeu au poste, mais peu de tirs à 3 points ».

Premier maillot porté à l’entraînement

« Le premier maillot NBA que j’ai eu a été celui de Shaquille O’Neal quand il était au Heat. Je l’ai eu à mes 10 ans et je l’ai toujours ! ».

Premier entraîneur qui a compté

« Je ne me souviens plus exactement de son nom, mais il se prénommait Sébastien à Vénissieux. Il a commencé à me prendre en main. Celui qui m’a fait intégrer l’ASVEL, c’est Loïc Deschamps. Il a été l’entraîneur des poussins de l’ASVEL en 2008/2009 ».

Premier souvenir basket

« Le camp Tony Parker en 2012. Comme j’ai fini MVP de ce camp, j’ai été invité à passer trois jours chez Tony Parker et à voir un match NBA. Quand cela vous arrive à à peine 15 ans, c’est un moment inoubliable ».

Premier match en professionnels

« Si mes souvenirs sont bons, c’est en janvier 2016 contre Châlons-Reims à domicile. Une fois rentré sur le parquet je tremblais. C’était devant mes proches. [ 28 ] FRANCE BASKET N°23

C’est une sensation inexplicable si ce n’est l’accomplissement d’une jeune carrière qui est lancée en professionnels. C’était très spécial ».

Premier dunk

« Ce devait être en 2016 contre Varèse en Champions League ».

Premier titre

« C’est toujours en 2016 (champion de France, Ndlr). Je n’étais pas encore professionnel. Quand j’ai rentré mon premier panier, c’est le moment où j’ai intégré le monde professionnel. Stéphane Gombauld était blessé. Je l’avais remplacé. On avait été au bout. J’avais même marqué un panier ou deux en finale. De remporter un titre dès la première année directement, c’est un sentiment incroyable ».

« Etre père est le plus beau sentiment au monde ! »

Première idole

« C’était surtout l’idole de mon père. Il était fan de Tim Duncan. Quand on regardait les matches ensemble, je me rendais bien compte de la facilité et de la fluidité que ce joueur avait sur le terrain. C’était un basketteur élégant et inspirant ».

Première blessure

« Je retiens surtout celle au genou. Je me suis fait opérer en avril 2015. Ce n’était pas une blessure soudaine. Je m’étais abîmé le tendon rotulien. »

Premier autographe

« Je ne sais plus vraiment à quel joueur j’en ai demandé un. Quand j’ai intégré l’ASVEL en 2009, l’année où ils ont été champions, j’allais voir des matches avec mon père. A la fin des rencontres, on pouvait en demander. J’ai dû donner mon premier autographe quand j’ai intégré l’équipe professionnelle à une fin de match aussi ».

Premier transfert

« Mon premier transfert a été en Andorre la saison dernière. C’était un pari. J’étais allé là-bas avec cet objectif de me montrer. Je savais pourtant que ce n’était pas une équipe de haut de tableau, mais une qui visait plutôt le maintien. J’étais conscient qu’il pouvait y avoir des hauts etdesbas.Ilyaeuplusdebas…Celaaété une année sans. Dès l’entame du championnat, les résultats n’ont pas été là. Il y a eu un changement de coach avec pas mal de départs et d’arrivées de joueurs. La Covid m’a aussi mis un coup. Quand je suis revenu, c’était catastrophique. Le jeu et le coaching n’allaient pas. C’était le moment de partir. Je suis donc rentré à la maison. Mais avant cela, il y a eu Strasbourg. Ils m’ont aidé à surmonter cette année galère en finissant la saison dignement. Je pense leur avoir bien rendu sur le terrain. Je n’étais pas loin de prolonger avec eux avant que l’ASVEL ne se renseigne. »

Premier salaire avec le basket

« C’était un contrat aspirant. Ce devait être 200 euros (sourire). J’étais fan de chaussures de Jordan, notamment la Jordan 3. Tout est parti là-dedans. J’ai gardé cette paire. C’était un petit rêve d’avoir une paire de Jordan. C’était la mode ».

Premier surnom

« Mimi ou Mimo. C’est davantage ma mère qui m’appelle ainsi ».

Premier tatouage

« Je n’en ai pas ».

Premier ami dans le basket

« Mon premier coach a été Anthony Brossard qui est actuellement celui des espoirs de l’ASVEL. Nos liens se sont renforcés avec le temps ».

Première fois confondu avec quelqu’un

« Aujourd’hui encore on me confond avec mon frère. Il porte souvent mes vêtements de l’ASVEL. Cela prête à confusion. On nous a toujours confondus. La ressemblance est flagrante ».

Premier numéro

« Le n°13, mais il n’y avait pas de signification particulière ».

Premier match en Euroligue

« A la maison contre l’Olympiakos (le 4 octobre 2019, victoire 82-63, Ndlr). Une équipe qui me porte bonheur. Si on pouvait les jouer toutes les semaines… » (sourire).

Première fois en équipe de France

« Je suis appelé en équipe de France fin 2017 avec Elie Okobo (il joue son premier match contre le Montenegro le 7 septembre 2018, Ndlr). On avait remporté la médaille de bronze un peu avant (en U20 au Championnat d’Europe, Ndlr). Après ces premières fenêtres lors desquelles je n’avais pas joué, j’avais été pas mal lors d’un match contre la Finlande (19 points le 21 février 2019, Ndlr) ».

Premier contact avec la NBA

« J’ai fait des work-out aux Etats-Unis en 2018. J’avais inscrit mon nom à la draft avant de le retirer pour retenter ma chance l’année d’après. Il y avait des contacts et des équipes intéressées. Je n’avais pas été drafté, mais j’avais été appelé pour la Summer League avec Atlanta à Vegas.

C’était une belle expérience. Néanmoins, la Summer League, c’est un peu comme la G-League, chacun veut se montrer, c’est très individualiste. Même si la NBA est le rêve de tout gosse basketteur, après, il faut avoir un rôle à tenir et y faire carrière sinon il y a de très grands clubs en Europe et un super championnat qui s’appelle l’Euroligue. Il n’y a donc pas forcément besoin de voir ailleurs ».

Premier adversaire qui l’a impressionné

« En Euroligue, il y en a eu quelques-uns : Printezis, Luis Scola, tout comme Mirotic forcément, Randolph était en forme avec Madrid… ».

Première fois papa

« C’est le plus beau sentiment au monde. Tutedisquetuasunrôleàavoiretque tu dois tout donner pour cette personne. Forcément, cela te fait gagner en maturité et te responsabilise. Tu relatives aussi beaucoup de choses ».

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