Les Allemands vont-ils avoir recours à force physique, voir la violence, pour contrer le talent des attaquants français ?
Mis au placard par Franck Lampard à Chelsea avant d’être relancé par Thomas Tuchel, Antonio Rudiger a eu un rôle prépondérant dans la magnifique deuxième partie de saison des Blues, avec une quatrième place en Premier League et surtout, un sacre en Ligue des Champions.
Finale au cours de laquelle le solide défenseur allemand s’est fait remarquer en « démontant » littéralement Kevin De Bruyne, obligeant le Belge, maitre à jouer de Manchester City, à quitter le terrain prématurément.
Un fait de jeu qui est d’ailleurs resté en travers de la gorge des Belges qui étaient privés de leur meilleur joueur pour affronter la Russie. Si cette agression très violente (et qui avait l’air volontaire) aurait mérité un rouge (surtout après le constat de l’impossibilité pour De Bruyne de reprendre le jeu), elle n’a été sanctionné que d’un carton jaune par l’arbitre de la rencontre.
De quoi donner des idées au colosse allemand, qui incite son équipe à réserver le même sort aux Français. « Il faut aussi être sale, pas toujours gentil, gentil, gentil, et ne pas toujours essayer de t’en sortir avec du beau football », a expliqué le joueur de la Mannschaft en conférence de presse, sans la moindre gêne. « Contre des joueurs comme ça, il faut aussi envoyer un message… et tôt. »
Un discours incroyable de la part d’un joueur qui devrait se faire tout petit après l’épisode de la finale, mais qui ne déstabilise par les Bleus. « Chacun se bat avec ses armes », a répondu Kylian Mbappé hier. « Nous, nos armes, c’est de jouer au football, si leurs armes c’est ça, et bien ils joueront avec leurs armes, et nous on jouera avec les nôtres ».
Une chose est sûre : le match est lancé.