vendredi 26 avril 2024

Ada Hegerberg (Lyon) : « Je lance de nouveau ma carrière »

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De retour début octobre après 625 jours d’absence consécutifs à plusieurs graves blessures, Ada Hegerberg a repris sa marche en avant en signant un doublé lors du choc de la D1 face au Paris Saint-Germain (6-1). Entretien pour Le Quotidien du Sport et Le Foot Lyon.

Ada, comment avez-vous vécu vos premiers buts contre Paris (6-1) après pratiquement deux ans d’attente ?

Marquer un but, c’est une adrénaline difficile à décrire. Ce que j’ai vécu personnellement avec ces blessures m’a donné le temps de travailler et réfléchir différemment. Je me dis que je lance de nouveau ma carrière. Le compteur n’est pas complètement remis à zéro, mais je suis repartie sur des bases fraîches. Désormais, je regarde vers l’avant, vers la séance de demain. Il n’est pas question de s’enflammer ou de relâcher, ce n’est que le début.

On vous a vu très émue sur la pelouse, entourée par vos coéquipières…

Je ne vais pas dire que cela a été un soulagement, mais une pure joie. Bien sûr, les filles avaient déjà fait le boulot avant mon entrée en jeu (l’OL menait déjà 4-1, Ndlr), mais le fait que tout le monde soit content montre l’importance de ce but. Je n’ai jamais été inquiète, je savais que c’était juste une question de temps.

« Je peux être dure avec les jeunes »

D’un point de vue collectif qu’a représenté cette large victoire contre Paris ?

C’est grand de gagner 6-1 contre notre plus grand adversaire. Je crois beaucoup en notre groupe car cela fait des mois qu’on travaille pour mettre quelque chose en place. On a quand même attendu ce gros test face au PSG pour voir où on était, c’était un match important pour nous et pour le football français. Cela nous a fait plaisir de gagner car cela nous ouvre l’appétit pour continuer, ce n’est que le début. On veut continuer sur notre lancée.

Quel est votre rôle au sein du vestiaire ?

Ce serait plutôt à Sonia de le définir. Cela fait des années que je suis à l’OL, c’est désormais mon club de cœur. Bien sûr, j’ai beaucoup mûri depuis mon arrivée. Des joueuses comme Lotta Schelin et Camille Abily m’avaient ouvert le chemin et j’ai grandi au fur et à mesure.

Je n’ai jamais vu de limites au niveau de l’âge : à 18 ou à 29 ans, il faut avoir la même exigence. Dans le vestiaire, on a tous une responsabilité par rapport au groupe. On doit tous travailler dur pour avoir une confiance mutuelle. Je prends cela très au sérieux et je répète aux jeunes qu’elles portent aussi une responsabilité énorme. Je prends du plaisir avec elles.

Il paraît que vous êtes aussi parfois dure avec elles.

Je suis très exigeante, je peux être dure avec elles, mais je pense qu’elles m’aiment bien quand même (sourire). C’est dans ma nature, je les pousse à fond pour que l’équipe aille le plus loin possible.

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