Même si le jeune prodige tarde à confirmer les espoirs placés en lui, l’OL ne souhaitait absolument pas le voir partir. Après de longues négociations, Rayan Cherki a prolongé son contrat avec Lyon jusqu’en 2024 avec une option pour une année supplémentaire.
Les négociations ont été longues. Qu’est-ce qui vous a finalement décidé à prolonger à l’OL ?
Sincèrement, ma seule envie était de retrouver le terrain après mes mois d’arrêt (il a été blessé à un pied de février à mai 2022, Ndlr). J’avais envie de jouer et de prendre du plaisir, d’où ma prolongation. Je n’ai pas encore fait ce que j’ai envie de faire ici.
Au-delà de l’aspect financier, le temps de jeu était donc votre priorité. Vous avez débuté la saison sur le banc, comment voyez-vous votre évolution ?
Je reviens de blessure, je prends mon temps. Je pense que c’est important de ne plus refaire les mêmes erreurs qu’avant. Ma blessure m’a énormément servi sur le plan mental mais aussi sur le plan physique. J’espère jouer le maximum de matchs pour montrer que j’ai ma place à l’OL.
« Tout n’a pas été bien réalisé de ma part mais cela m’a servi et me servira encore. »
En janvier 2020, à seulement 16 ans et demi, avec deux buts et deux passes décisives, vous aviez porté l’OL lors de sa victoire à Nantes (4-3) en 16ème de finale de la coupe de France. Vous attendiez-vous à connaître autant de difficultés ensuite ?
Oui et non. Car on sait très bien que le monde professionnel est très compliqué. Je pense aussi qu’il y des hauts et des bas dans chaque carrière et que les bas que j’ai connus me serviront pour la suite.
Avez-vous été impatient de franchir les étapes supplémentaires ?
Bien sûr. Il y a toujours une forme d’impatience. Mais je pense que cela fait grandir. Je pense que tout n’a pas été bien réalisé de ma part mais cela m’a servi et me servira encore.
Les retours d’Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso peuvent-ils favoriser votre développement ?
Bien sûr, ils ont déjà marqué l’histoire du club. On échange beaucoup ensemble sur mes qualités et mes défauts. Je les écoute quotidiennement pour progresser et essayer de jouer le maximum à leurs côtés. Ils étaient impatients que je prolonge pour qu’on puisse prendre du plaisir ensemble. J’avais aussi très envie d’évoluer avec des très grands joueurs comme eux. Maxence (Caqueret) a aussi joué un rôle, on se connaît depuis tout petit, c’est l’ADN OL.
« Gagner avec l’OL serait plus beau que de gagner avec un autre club ». Pourriez-vous faire cette formule signée Maxence Caqueret ?
Cette question ne se pose même pas une seule seconde ! Quand on est issu de la ville et du centre de formation, gagner avec son club est la plus belle récompense qu’on puisse obtenir.