Alors que le mercato de Pablo Longoria est salué par tous les supporters, comme grand nombre de suiveurs du club, l’OM pourrait déjà regretter les 36 millions d’euros dépensés pour Gerson et Balerdi. Des transferts qui pourraient contraindre le club à abandonner les piste Sorloth et Lirola, faute de moyens…
Deux joueurs (25 millions pour le Brésilien, 11 pour l’Argentin) sans doute surcôtés qui ont coûté 80% du budget transfert. Alors que l’ancien de Flamengo n’a pas encore justifié une telle dépense, le défenseur prêté la saison dernière par Dortmund continue d’inquiéter par ses manques de concentration et son irrégularité, à l’image de son match contre Bordeaux.
Le problème, c’est que l’OM a besoin de deux nouveaux joueurs au minimum pour boucler son mercato (un latéral droit et un attaquant de pointe) et qu’il est à bout de souffle financièrement.
Pour continuer sur la lancée de juillet, le club phocéen comptait sur les ventes de Kamara, Caleta-Car ou Radonjic, mais à l’heure actuelle ces trois joueurs sont toujours là. C’est le calme plat pour le défenseur croate, alors que Kamara et Radonjic n’affolent pas non plus l’Europe. Et quand un club s’intéresse à eux, c’est pour proposer nettement moins que les attentes marseillaises à leur sujet.
Difficile d’envisager l’arrivée d’Alexander Sorloth (Leipzig)
Difficile dans ces conditions d’envisager l’arrivée d’Alexander Sorloth, le buteur norvégien de Leipzig. L’attaquant international de 26 ans, auteur de 6 buts en 33 apparitions la saison dernière en Bundesliga (13 fois titulaires) a été acheté 20 millions d’euros à Crystal Palace par Leipzig il y a tout juste un an, et le club en voudra au moins autant pour le lâcher. Même chose pour Pol Lirola, que la Florentina ne veut pas lâcher. Même si l’OM est proche d’un accord, les négociations butent sur le délai de paiement.
La piste menant à Daniel Wass, nettement mois chère, semblait très chaude. Mais elle s’est refroidie ces dernières heures. Valence veut le garder et l’OM semble incapable de proposer plus de deux millions pour la dernière année de contrat du joueur de 32 ans. Il en faudrait au moins le double pour convaincre les Espagnols.
Pipa Benedetto aussi devait faire entrer de l’argent dans les caisses. Au moins autant que la somme dépensée il y a deux ans pour le faire venir (14 millions d’euros). Mais voilà, le Bétis Séville, en pole pour le recruter, ne veut pas mettre plus de dix millions.