vendredi 26 avril 2024

Islam Slimani : « Je ne me focalise pas sur mes statistiques »

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Julien Huët
Julien Huët
Journaliste

Arrivé à l’OL au dernier Mercato hivernal, Islam Slimani place l’intérêt collectif au-dessus de tout.

Qu’est-ce qui a changé à l’OL depuis l’arrivée de Peter Bosz ?

Notre style de jeu a changé, avec beaucoup de pressing. Nous avons aussi aujourd’hui beaucoup plus de possibilités avec des nouveaux joueurs ou certains qui ont pris une autre dimension, comme Lucas Paqueta par exemple. Il y a du changement aussi dans la préparation des matches, des méthodes d’entraînement…

Qu’appréciez-vous le plus dans ce que demande le coach ?

Le pressing. Le coach veut qu’on presse très vite et très haut et c’est une de mes qualités, j’aime faire les efforts défensifs et harceler les défenseurs. A la récupération du ballon, je dois aussi être un point d’appui et là encore c’est un de mes points forts.

Peter Bosz a toutefois pour habitude de jouer avec un seul attaquant de pointe. Alors que votre association avec Wissam Ben Yedder faisait des ravages à Monaco, regrettez-vous d’être un peu isolé en attaque ?

Non, même si c’est vrai qu’avec Wissm on se trouvait les yeux fermés. J’ai fait la plus grande partie de ma carrière tout seul devant et cela ne me dérange pas. Et puis à l’OL on joue avec un milieu offensif qui est presque un deuxième attaquant.

En tant qu’avant-centre, quel est votre rapport avec le but ?

Un attaquant veut toujours marquer, c’est normal, mais je suis un joueur d’équipe. Que je marque ou que je fasse marquer peu importe pour moi, le plus important est que mon équipe gagne.

Vous n’êtes donc pas donc le type d’attaquant focalisé sur les statistiques.

Pas du tout ! Je préfère courir, presser, aider l’équipe et gagner que perdre en ayant marqué. Je le répète, je suis au service de l’équipe.

Racontez-nous votre doublé face au Sparta Prague (3-0) après que vous ayez raté une grosse occasion en première période ?

Je n’ai pas du tout douté, les attaquants ont souvent des face-à-face avec les gardiens, on peut manquer des trucs, mais l’important est de rester concentré après. Des deux buts, j’ai préféré mon premier

parce que j’ai tenté le dribble que je n’avais pas fait sur mon occasion en première période. Je m’étais dit que si j’avais la même opportunité, c’est ce qu’il fallait faire…

Que représente la sélection algérienne avec laquelle vous êtes en lice pour la Coupe du Monde 2022 (l’Algérie jouera un barrage aller-retour pour décrocher son billet, Ndlr) ?

Cela compte énormément. Je travaille tous les jours en club pour pouvoir rejoindre ma sélection. C’est un vrai bonheur à chaque fois, ça me change de mon quotidien et cela me donne aussi beaucoup de confiance quand je retrouve l’Olympique Lyonnais.

« La sélection me donne de la confiance pour l’OL »

L’OL vous a aussi recruté pour votre expérience. Comment la partagez-vous au quotidien ?

L’OL est un club formateur avec de très bons jeunes et je discute beaucoup avec eux. C’est très important de les aider et de montrer l’exemple.

On se souvient tous de votre joie lors de votre présentation officielle en janvier 2020, êtes-vous toujours aussi enthousiaste aujourd’hui ?

Bien sûr, je suis même encore plus heureux de pouvoir jouer à nouveau dans des stades pleins. L’Olympique Lyonnais est un très grand club et j’ai envie de réaliser de belles choses avec cette équipe.

Vous évoquez le bonheur de jouer dans des stades pleins, or depuis quelque temps les incidents se multiplient. Quel est votre sentiment ?

Je regrette ces incidents, un supporteur doit penser à son équipe et aux sanctions qu’elle peut avoir. Je pense que quelqu’un qui aime son équipe ne peut pas faire ça, ce n’est pas correct vis-à-vis du club et de tous ceux qui travaillent pour l’Olympique Lyonnais.

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